On passe devant une terrasse, et là, 36 tablées vous matte plus ou moins discrètement...
Certains ont des lunettes de soleil, derrière lesquelles ils dissimulent leur regard, d'autres parlent à voix basse, se confiant sans soute des choses inavouables.
La semaine dernière, je passe dans une rue non loin de Beaubourg, et là, tout une terrasse peuplée de Georges Mickael's !!! Un poil intimidé, je trace la route. Je n'ai pas pour autant échappé à ce que je craignais... entendre les petits commentaires complices de ces quelques spectateurs, le temps de faire quelques pas.
Si je vais éviter d'en rapporter ici la teneur, je dirai simplement qu'il n'y avait au fond rien de péjoratif.
Finalement, ce genre d'expérience m'aura permis de ressentir ce que doivent vivre la plupart des femmes. Une sorte de chose inévitable, qu'il faut subir: le regard des autres, un regard déjà sensuel puisqu'il envisage le potentiel charnel chez le sujet observé.
à 18:39