"Est-ce la pop music qui nous rend mélancolique ou notre côté mélancolique qui nous fait aimer la pop music ?"
Telle est la question fondamentale du roman puis du film inspiré par Nick Hornby.
Plus qu'une histoire, High Fidelity raconte une ambiance, une atmosphère, celle des gens qui sont entourés de musique au point qu'elle façonne leur vie.
Bob, disquaire dans un coin paumé de Chicago, se fait plaquer par sa copine. Il fait alors le point et prend pour repère sa collection de vinyls , qu'il reclasse de façon autobiographique.
On le voit évoluer dans son petit monde, sa boutique de disques Championship Vinyls. Là travaillent avec lui Barry et Dick, deux portraits antinomiques du passionné de musique, entre le passionné-fou aux goûts élitistes et l'introverti qui trouve dans la musique un moyen de communiquer.
High Fidelity est bourré de références musicales. Les noms de groupes et d'artistes de la pop/rock défilent comme si on se baladait chez un disquaire de Jussieu... Nirvana, les Clashs, Belle & Sebastian, Green day, The Beta Band, Bruce Springsteen, etc ...
Et ça, ça fait du bien. Qui aime se plonger dans la littérature musicale, aller aux concerts, fréquenter les petits disquaires comme O'CD et Cnie aimera forcément ce film !
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[ Craquante la petite Natasha dans son rôle de chroniqueuse musicale ] ^ ^