Comment dois-je le prendre ?
Jeudi dernier, j'appelle X.M. en vue de la soirée des anciens du collège.
On m'a demandé de l'appeler, bien que n'ayant pas été son meilleur ami à l'époque.
Je me souviens surtout de sa bonhommie et tout particulièrement de son côté rieur gêné.
Bref j'envisageais une prise contact facile...
21h - J'appelle.
-"Bonsoir pourrais-je parler à monsieur X.M. svp ?"
-"Oui c'est moi."
-"Vous êtes bien le X.M., ancien pensionnaire du collège Edouard Herriot ?"
-"Oui, oui".
-"Je vous appelle au sujet d'une soirée organiséé par les anciens du collège et ... attention, c'est [moi] au téléphone."
-"Oulah !!"
...
tut tut tut
Après 10 secondes d'hésitation, je décide de délaisser ce malpoli adepte du raccrochage à la gueule planqué derrière son combiné téléphonique.
Samedi - 3h du matin.
Poussés par l'euphorie collective, certains décident de retenter le coup de fil.
Et là, le cuistre répond, ne raccroche pas et surtout discute quelques minutes avec mon camarade Hervé, lequel ne se prive pas de répéter à son interlocuteur que j'envisage de lui casser la gueule.
Oui c'est vrai, je n'aime pas les malpolis.
Si le bougre d'âne m'avait annoncé de but en blanc que ressortir des souvenirs d'il y a 10 ans ne l'intéressait pas, je n'aurais foutrement pas broncher et j'aurais surtout naturellement compris sa position.
Il a certes pu changer de personnalité ou de social, ça ne l'empêchait pas de rester poli avec quelqu'un qui l'a toujours été avec lui, quand bien même nos derniers rapports remontent à il y a 10 ans.
Comment dois-je le pendre ?
à 23:50