Pourquoi y être retourné ? Une énième fois là-bas, une énième tragédie sportive. Peu importe le résultat pour moi, depuis longtemps. Je tolère les écarts, j'ai déjà tellement reçu. Des émotions, joies, peines, extases, déceptions, euphories ou fights collectives... des extrêmités bipolaires.

Hier soir, j'y suis retourné donc. Non pas que j'en avais envie, mais pour faire plaisir à quelqu'un. Elle aime que l'on aime ce qu'elle aime. C'est un manque de confiance en elle qu'elle vient soigner là-bas. Plus de 40 000 personnes qui crient, chantent, maugréent, et tout ça par amour. Un amour qu'elle partage et reçoit en même temps.

Un gang-bang géant où des milliers de gens se masturbent le coeur sur 11 coqs de luxe. Tous ces supporters virils amoureux de 11 hommes en short sur un gazon, c'est flippant et beau à la fois. Touchant peut-être. Partout dans le monde, ça existe. Et les journaux ne font que commenter le résultat sportif alors qu'il y a tant à décrire et à analyser autour.

J'y suis retourné, pour voir, tel un incrusté. Un invité surtout. Ce n'est pas moi qui ai fait l'effort d'acheter les places. Je suis venu pour matter.  Je me suis cependant pris au jeu.  Avec sincérité, par habitude, ou syndrome de stokholm ??? Un peu des trois.

Bilan:    PSG    2 : 2    St-Etienne  ;  je sors zen quand la majorité sort frustrée: but stéphanois à la 88ème.

Elle  ? Elle est déçue et ça se voit. Et le comble, ça lui donne finalement l'envie de s'abonner encore cette année.

"Paris est magique" comme dirait l'autre mastre. lol