Bénabar n'appartient pas à 100% à ma famille musicale mais il faut reconnaître que le p'tit gars a de l'énergie et un certain humour. Il a en outre une bonne expérience de la scène, à qui il doit principalement sa notoriété. Dans la salle, ça allait de 12 à 62 ans, avec une majorité de lycéennes qui connaissaient des spasmes à chaque trait d'humour de leur artiste préféré.
Sur scène, le bonhomme, tel une boule de nerfs, nous a dans sa gestuelle imité dans le désordre l'orang-outan, l'araignée, le crabe, la lapin de Garenne... comme au Zoo de Vincennes. En outre, habillé d'un désormais habituel "costume d'animateur télé", il m'a un peu fait penser à une sorte de Jacques Martin, avec cette propention à avoir les bras grands ouverts... Mais ce furent surtout des moments de fête, d'intimité et de tendresse, avec quelques hits repris en coeur.
J'ai parfois ressenti certaines inspirations ska (et même dub!), ainsi que des mélodies lennoniennes maquillées (mais volontairement avouées).
Si au départ je pensais que du Bénabar devait être joué dans des salles plus petites, on peut dire que Bénabar a su ce soir remplir le Zénith. Il l'a rempli de son public mais aussi de son talent.
A noter : très bonne première partie en la personne de Gérald Genty. Le public est sans doute tombé sous l'humour et le charme de ce garçon, bidouilleur de mots et de musiques, qui monte progressivement. Entre Mathieu Chedid et Mathieu Boogaert. Personnellement, l'achat du disque est en vue. ( Site Officiel )
Bref, une bonne soirée.
à 19:19