--> Relations franco-allemandes à la fac.
J'ai entretenu pendant plusieurs années une relation avec Patrick, un correspondant allemand devenu un véritable ami. Quelques séjours, respectivement dans la famille de l'un et de l'autre, ont pu forger à l'époque ce que j'appelle une belle amitié. Je garde de celle-ci de formidables souvenirs, comme jamais je n'ai pu en avoir avec un français.Patrick était bon élève, bien éduqué, décomplexé, bon vivant, perfectionniste, dans l'air du temps, toujours sympa, jamais prise de tête, sportif et accessoirement gogo-dancer... Moi qui était relativement introverti encore à cette époque, je peux dire que c'est grâce à lui que j'ai pu m'ouvrir un peu plus et surtout vivre davantage l'instant présent, au lieu de me poser trop de questions inutiles.
Nous étions en effet partis ensemble en vacances. nous étions allés en discothèque alors que nous étions encore tout juste majeurs. On a pu beaucoup rire et partager, que ce soit à Moers, Duisburg, Düsseldorf ou en France, à Paris comme au Grand Crohot ...
Ce qu'il y avait de bien entre nous, c'était que l'un faisait, dans son entourage, de la pub pour l'autre, avant son arrivée. Ainsi, ça nous encourageait à nous lacher en terrain préparé et finalement à nous faire plaisir et vivre pleinement.
Patrick était plus mûr. Nous avions le même âge, et pourtant, c'était comme s'il avait des années d'avance sur moi. Je peux dire que cette différence entre nous m'a été en fin de compte favorable. Cela m'a permis d'avoir comme un grand frère à mes côtés, moi l'aîné de ma famille...
Patrick continue sa vie, comme moi je continue la mienne. Il poursuit des années de médecine, je poursuis mes années de droit. Notre relation est comme suspendue, depuis 3 ans; on ne s'est jamais dit au revoir de façon définitive et c'est bien ainsi. Mais je dois avouer qu'il me manque, car notre amitié ne brille plus que par une toute petite flamme, qui ne me réchauffe que de moins en moins.
Aujourd'hui je suis allé faire la connaissance des étudiants allemands avec lesquels j'ai un cours en commun cette année. On peut dire que j'ai fait les premiers pas ! Brisant les barrières et les mettant tout de suite à l'aise, j'ai été franco. C'est toute l'illustration de mon envie de tisser d'autres liens avec nos amis d'outre-Rhin.
On a déjeuné ensemble, échangé nos numéros de téléphone et d'ores et déjà envisagé de faire quelques pérégrinations dans Paname... C'est très prometteur, d'autant qu'ils sont tous assez sympas et accessibles !
Et puis, parmi eux, il y aurait comme un nouveau "Patrick S." dans son genre ... mais n'allons pas trop vite !
à 11:36