" Devant la boite,j'aperçois B. , et je me demande si je ne serai pas mieux dans mon lit à terminer Belle du Seigneur, ou à écouter le Cd du Buddha en fumant des substances illicites."
Bon Yann a raison pour le coup. Ce bouquin fait partie de la panoplie.
Alors j'en reviens à son article, qui bifurquait vers les bobos.
" L'homme de quarante ans, parisien, boboïque, bobotoïdal, se rase le crâne à l'approche des calvities définitives, met une veste de treillis (tous les réformés, tous les planqués, tous les tirs au flanc aiment à revêtir des vêtements de treillis), enfourche sa patinette et va ses bobogosses à la boboécoles: il s'y rend en bobomobile, patinette ou roller ou trotinette avec dans la besace des journaux qui disent beaucoup de bien de François Truffaut, des Deschiens et du dernier livre de Jean-Paul-Dubois.
Roller Bobo exige de "la qualité de vie". Il patine dans le monoxyde de carbone, il ira bientôt à la campagne, se "ressourcer". Il y a chez le quadra à roulette belleduseigneurisé un amour de la campagne, de la verdure, du vert, (de la salade), dont il faut se méfier, car il est l'antichambre du romantisme."
Oui, donc c'est à peu près le langage que je tiens habituellement, enfin, tenais... car comme un con je suis allé voir Bénabar au Zénith. Alors si ça se trouve, je serais bobotoïdal ?!
Au bout du compte, je me dis que Yann Moix n'a pas perdu son sens critique, ni son côté p'tit con qui n'ose pas sourir faisant son originalité et son charme.
Mais d'ailleurs Lolita Pille fait comparer le p'tit con à la pétasse. Il en serait même l'alter ego masculin.
Le p'tit con dit, chapitre 5 :
"... que le monde est composé à 99% d'imbéciles , d'imbéciles qui se prennent au sérieux, gonflés de suffisance et d'égoïsme dissimulés, que lui n'aime rien tant que de faire chier les imbéciles, les mystifier. Il suffit de ne pas se prendre au sérieux, d'afficher un j'm'en-foutisme à toute épreuve, de tourner en dérision les Valeurs telles que l'argent, le statut social, le politiquement correct, il faut creuser les sujets tabous, affirmer tout ce qu'on cache, tout ce que les autres cachent, n'avoir honte de rien.
" Et j'aime persécuter des connes, toutes ces gonzesses inutiles qui croient que tout leur est dû parce qu'elles sont mignonnes, je ne fais que leur faire comprendre que le monde ne tourne pas autour d'elles."
Encore le genre de discours que je tiens et mets parfois (souvent?) en pratique.
Ne venais-je pas de balancer sur un autre blog en rouge&noir :
"Désacralisons ! Désacralisons !
Et rendons notre prochain un peu moins con et fat. "
Aussi cela me rappelle un peu Alain Soral quelque part, on en parlait avec une mégalopote y'a pas fort longtemps, même si elle ne l'aime pas trop...
Et Yann Moix, dans le Monde 2, de raconter qu'il se rend compte d'être trop poussé vers la méchanceté. On lui aurait donc renvoyé la balle ? Le jeu des petites phrases assassines ça se joue souvent comme sur un cours de tennis !
D'ailleurs qui me servira un bon ace ? Il s'agit d'être classé !
Il faut quand même faire gaffe, car le p'tit con dans Hell, il part au paradis des p'tit cons...
Moralité:
Les p'tis cons et les pétasses sont faits pour baiser ensemble, mais ils ne le font pas. C'est du romantisme moderne...
(Puisqu'il est l'antichambre du romantisme, le bobo peut se rhabiller,merci).
ça fait p'tit con les smileys, mais j'adore le voir montrer les canines...
à 08:32